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Date de création : 03.01.2014
Dernière mise à jour : 05.01.2014
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CHAKRA

Publié le 04/01/2014 à 22:14 par nouvere

 

Qu'est-ce qu'un Chakra?

 

 

En sanskrit, chakra (probablement dérivé de la racine car, bouger) recouvre diverses notions :

 

Roue, cercle, disque, mouvement circulaire, cycle.

 

La Roue royale, insigne de la souveraineté; l'armée qui combat sous sa bannière; la nation, le pays.

 

Dans la mythologie, l'arme solaire de Vishnu, qui est un disque enflammé.

 

En yoga, ce sont des centres d'énergies subtiles et des tourbillons d'énergie à la surface du corps éthérique, ils sont emplis d’énergie vitale (le prana) dont les divers souffles (vayus) sont décomposés  comme la couleur d'un prisme ou d'un arc-en-ciel, afin de les  spécialiser et de les intégrer aux divers systèmes du corps physique  et des corps subtils (astral, mental et spirituel). Ils peuvent être  visualisés, se manifestant comme 6 roues sur le corps et un lotus  flottant au-dessus de la couronne crânienne.

 

Dans l'usage ésotérique le mot chakra se plie à diverses applications :

 

Bhava Chakra, “la roue du devenir”

 

Chakra Puja, un rituel tantrique; désigne également le cercle des initiés y participant.

 

Chakrakshi (chakra-akshi) : “ouvrant des yeux ronds”, épithète de Jagannatha, aspect de Vishnu en tant que Régent de l'univers.

 

Chakravartin, le Maître de l'univers, “qui fait tourner la roue de la souveraineté”.

 

Les chakras sont des diagrammes utilisés pour déterminer le mantra adéquat à telle ou telle situation, tel ou tel étudiant.

 

Il est bon de garder en mémoire les diverses images couramment  utilisées pour désigner ces centres d'énergie tourbillonnante, dont  le flux est si rapide qu'ils passent en général inaperçus ou  brièvement aperçus, alors qu'on perçoit mieux l'aura entourant le  corps :

 

Dans les Upanishads, ce sont à la fois des roues possédant plusieurs rayons et des fleurs de lotus avec plusieurs pétales);

 

Ce sont aussi des vortex tourbillonnants d’énergie, des sources de pulsation, réparties dans le champ énergétique  entourant l'être humain;

 

Des nœuds de nadis, doublant les glandes physiques;

 

Des fleurs exhalant des énergies vibratoires, témoignant du haut développement spirituel de ceux qui les portent dans leur aura.

 

La nature réelle des chakras est indissociable du système du Prana circulant, par le réseau des nerfs subtils ou nadis, dans les cinq fourreaux constituant le corps humain total, et le travail sur les chakras a pour but essentiel d'éveiller l'énergie divine, la Kundalini.

 

 

MAHANIRVANA TANTRA, Traité de la Grande Libération

(D'après la traduction anglaise d'Arthur Avalon)

 

Le corps humain ;

Le corps humain est Brahma-para, la cité de Brahman. Ishvara en personne pénètre dans l'univers manifesté en tant qu'individu, jiva.

D'où la maxime (maha-vakya) "Tu es Cela", signifiant que l'ego (qui est considéré comme jiva uniquement du point de vue d'une fausse identification, upadhi) est Brahman.

Les cinq fourreaux ;

Dans le corps se trouvent cinq kosha ou fourreaux – anna-maya, prana-maya, mano-maya, vijñana-maya, ananda-maya, soit les corps physique et vital, le double corps mental, et le corps de félicité.

Dans le premier, le Seigneur est soi-conscient, se percevant comme brun ou blond, petit ou grand, vieux ou jeune. Dans le corps vital, il se sent bien vivant, affamé et assoiffé. Dans le double corps mental, il pense et comprend. Et dans le corps de félicité, il demeure dans la plénitude et le bonheur. Ainsi vêtu de ces cinq vêtements, le Seigneur, bien qu'omniprésent, apparaît comme s'il était limité par eux.

 

Anna-Maya Kosha ;

 

Dans le corps physique, qui est nommé le "fourreau de nourriture" (anna-maya kosha), règnent les éléments terre, eau, et feu, qui sont ceux qui gouvernent les Chakras inférieurs, les centres Muladhara, Svadhishthana, et Mani-pura. Les deux premiers éléments produisent la nourriture et la boisson, qui sont assimilées par le feu digestif, puis converties en particules du fourreau de nourriture. Les indriya sont à la fois les facultés sensorielles et les organes des sens.

 

Dans le corps sont les organes physiques des sens, distincts des facultés sensorielles. Dans le corps physique (sharira-kosha), il y a six fourreaux externes – c-à-d. le système pileux, le système sanguin, la chair, qui proviennent de la mère, et le système osseux, le système musculaire, et la moelle, qui proviennent du père. Les organes des sens (indriya) sont de deux sortes – à savoir:

 

jnanendriya, ou organes de perception, par lesquels est livrée la connaissance du monde extérieur (oreille, peau, œil, langue, nez); et karmendriya, ou organes d'action – bouche, bras, jambes, anus, pénis, dont les fonctions respectives sont la parole, la saisie, le déplacement, l'excrétion, et la procréation.

 

 

Prana-Maya Kosha ;

 

Le second corps est le prana-maya-kosha, ou "fourreau d'énergie vitale" (prana), qui se manifeste comme air et éther, qui sont les éléments qui gouvernent l'Anahata et le Vishuddha chakra.

 

Il y a dix vayu (souffles), ou forces vitales internes, dont les cinq premiers sont les principaux – à savoir, le prana couleur de saphir; l'apana, couleur d'un nuage nocturne; le vyana couleur d'argent; l'udana couleur de feu; et le samana couleur de lait. Ils sont tous des aspects de l'action d'une seule divinité, Prana-devata.

 

Kundalini est la Mère du prana, qu'elle engendre, elle qui est la Mula-Prakriti [la Nature primordiale - NdT] illuminée par la splendeur de l'Âme Suprême. Prana est vayu, ou la force d'action universelle qui se divise, en pénétrant dans l'individu, en cinq fonctions. Envisagé plus spécifiquement, prana est l'inspiration, dont sort l'expiration, se déployant sur une distance de seize et vingt-quatre centimètres respectivement. Udana est le vayu ascendant.

 

Apana est le vayu descendant, expulsant les gaz, les excréments, l'urine, et la semence. Le samana est le vayu collectif, qui attise le feu corporel, "conduisant et distribuant la nourriture, etc., à travers le corps entier." Vyana est le vayu séparatif, qui effectue la division et la diffusion. De ces forces dérivent la respiration, l'excrétion, la digestion, et la circulation.

 

Mano-maya, Vijñana Kosha, et Ananda-maya Kosha ;

 

Les deux corps suivants sont le mano-maya et le vijñana kosha. Ils constituent l'antah-karana, qui est quadruple – à savoir, le mental dans son double aspect de buddhi et manas, le sens du moi (ahankara), et chitta. La fonction du premier est le doute, sangkalpa-vikalpatmaka, incertitude-certitude; celle du second, la détermination (nishchaya-karini); celle du troisième (l'ego), la conscience (abhimana).

 

Manas enregistre automatiquement les faits que les sens perçoivent.

 

Buddhi, s'occupant de ces enregistrements, discrimine, détermine, et prend connaissance des objets enregistrés, qui sont ajoutés puis confrontés au soi subjectif de l'Ahankara. La fonction de chitta est la contemplation (chinta), faculté par laquelle le mental au sens le plus large suscite lui-même le sujet de sa réflexion et se penche dessus. Car tandis que buddhi ne connaît que trois moments, durant lesquels il naît, existe, puis meurt, chitta perdure. L'antah-karana est maître des dix sens, qui sont les portes extérieures par lesquelles il regarde vers l'avenir et le monde extérieur. Les facultés, par opposition aux organes ou aux instruments des sens, résident en lui. Les centres des pouvoirs inhérents aux deux derniers corps se trouvent dans l'Ajna Chakra et la région qui le sépare du lotus sahasrara. Dans ce dernier, réside l'Atma du dernier corps, le fourreau de félicité.

 

Le corps physique ou grossier body s'appelle sthula-sharira.

 

Le corps subtil (sukshma-sharira, également nommé linga-sharira et karana-sharira) comprend les dix indriya, manas, ahankara, buddhi, ainsi que les cinq fonctions de prana.

 

Ce corps subtil contient en soi la cause d'une renaissance dans un corps grossier quand arrive le moment de la réincarnation.

 

L'Atma, par son association avec les associations adventices, upadhis, possède trois états de conscience – à savoir, jagrat, ou l'état de veille, lorsqu'à travers les organes sensoriels sont perçus les objets des sens par l'opération de manas et buddhi.

 

Ce processus est expliqué dans l'Ishvara-pratya-bhijna de façon suivante: "l'état de veille cher à tous est à la source de l'action externe à travers l'activité des sens." Le jiva estnommé jagari (l'éveillé) – c-à-d.

 

Celui qui endosse en tant que corps grossier ce qui est appelé Vishva (la Totalité universelle).

 

Le second est svapna, l'état de rêve, où, les organes sensoriels s'étant rétractés, Atma prend conscience des images mentales générées par les impressions de l'expérience de jagrat.

 

Ici, manas cesse d'enregistrer de nouvelles impressions sensorielles et, en association à buddhi, travaille sur les enregistrements faits durant l'état de veille. Une explication de cet état est également donnée dans l'œuvre précitée: "l'état de svapna est l'objectivation des visions perçues par le mental, conséquence de l'activation des idées latentes qu'il contient."

 

Le Jiva en état de svapna est nommé taijasa (le lumineux). Son individualité s'est fondue dans le corps subtil.

 

Hiranyagarbha (l'Œuf d'or) est la forme collective de ces jiva, comme Vaisvanara (l'Être universel) est la forme collective de ces jiva durant la phase de veille.

 

Le troisième est sushupti, l'état de sommeil sans rêve, où manas lui-même s'est rétracté et buddhi, dominé par tamas (l'obscurité et l'inertie), conserve uniquement la notion:

 

"J'ai dormi comme un bienheureux; j'ai perdu conscience de tout" (Patanjali, Yoga-sutra).

 

Dans le Macrocosme, les associations upadhi de ces états sont aussi nommées Virat (l'Être Cosmique), Hiranyagarbha, et Avyakta (l’Indifférencié).

 

L'état de sommeil sans rêve est décrit dans le Shiva Sutra comme caractérisé par l'incapacité de discrimination ou d'illusion. Dans la citation extraite du Yoga-sutra de Patanjali, trois modifications d'avidya (l'ignorance fondamentale) sont indiquées – à savoir, l'ignorance, l'égoïsme, et le bonheur. Le sommeil profond est cet état dans lequel les trois coexistent.

 

Dans cet état, la personne est désignée comme prajna (la sagesse toute-connaissante), son individualité ayant fusionné avec le corps causal (karana).

 

Puisque dans le sommeil profond prajna devient Brahman, la personne n'est plus le jiva comme précédemment; mais le jiva n'est pas non plus l'Être suprême (Paramatma), car cet état de sommeil profond reste associé à avidya.

 

De ce fait, parce que le véhicule du jiva dans le sommeil profond est Karana, le véhicule du jiva.

 

Dans le quatrième état (Turiya) est déclaré être maha-karana. Ishvara est la forme collective de ces prajna jiva. Au-delà de sushupti, le sommeil profond, est turiya, et au-delà de turiya est le cinquième état de transcendance absolue, qui n'a pas de nom. Dans le quatrième état, shuddha-vidya (la pure Connaissance) est acquise, et c'est la seule connaissance réelle pour le yogi, qu'il atteint grâce au samadhi-yoga. Le jiva en turiya a fusionné dans le grand corps causal (maha-karana).

 

Le cinquième état naît de la stabilisation du quatrième. Celui qui est dans cet état devient identique à Shiva ou, à strictement parler, il tend vers une proximité qui l'y identifierait; car c'est uniquement au-delà de cela que "l'être immaculé atteint la plus haute identification," laquelle est l'unicité absolue.

 

De ce fait, même dans les quatrième et cinquième états il y a absence de cette perfection pleine qui constitue le Suprême.

 

Bhaskara-raya, dans son commentaire sur le Lalita Sahasranama, quand il fait remarquer que la théorie Tantrique ajoute les quatrième et cinquième états aux trois premiers adoptés par les partisans des Upanishads, dit que les deux derniers états ne sont pas énumérés séparément dans celles-ci en raison de l'absence, en ces deux états, de la perfection entière du Jiva ou de Shiva.

 

* Si, dans de nombreuses Upanishads, les états quatrièmes et cinquième sont énumérés, et le quatrième est approfondi, commenté avec de nombreux repères et conseils. Quant au cinquième, Turiyatita, il est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à en dire, sa nature dépassant radicalement toute mise en concept mental, donc en mots. NdT

 

 

NADI

 

Il est dit qu'il y a 3½ crores [soit 35 millions] de nadi dans le corps humain, certains étant grossiers, d'autres subtils. Nadi signifie nerf ou artère dans le sens ordinaire; mais tous les nadi dont parlent les traités de Yoga n'ont pas ce caractère physique, ce sont de subtils canaux d'énergie. De ces nadi, les principales sont au nombre de quatorze; et de ces quatorze, ida, pingala, et sushumna sont les plus importantes; et de plus, de ces trois, sushumna est la plus importante, à laquelle sont subordonnées toutes les autres.

 

Sushumna longe la cavité du meru (la colonne vertébrale) dans l'axe cérébro-spinal. Elle va du lotus Muladhara, le centre Tattvique (c-à-d. de substance primordiale) de terre, à la région cérébrale.

 

Sushumna a la forme du Feu (vahni-svarupa), et renferme la vajrini-nadi, ayant la forme du Soleil (surya-svarupa). À l'intérieur de cette dernière, se trouve la chitra ou chitrini-nadi (la nadi brillante), incolore, d'où s'égoutte le nectar, et que l'on appelle également Brahma-nadi, ayant la forme de la Lune (chandra-svarupa,).

 

Sushumna est donc triguna (faite des trois caractéristiques de l'énergie universelle). Les lotus dans les divers Chakra du corps sont tous suspendus à la chitra-nadi, les chakra étant décrits comme des nœuds dans les nadi, lesquelles sont aussi ténues que la millième partie d'un cheveu. À l'extérieur du meru et de chaque côté de Sushumna, se trouvent les nadi ida et pingala. Ida est sur le côté gauche et, tournant plusieurs fois autour de sushumna, elle sort par la narine gauche. Pingala est sur le côté droit et, tournant pareillement autour de Sushumna, elle sort par la narine droite.

 

La Sushumna, entrelacée d'ida et de pingala, contournent toutes trois l'ajna-chakra, formant ainsi une réplique du caducée de Mercure. Ida est de couleur pâle, semblable à la lune (chandra-svarupa), et recèle le nectar.

 

Pingala est rouge, semblable au soleil (suryya-svarupa), et recèle le "venin," le fluide de mortalité. Ces trois "rivières", qui se réunissent à l'ajna-chakra, s'écoulent séparément de ce point, et pour cette raison l'ajna-chakra est appelé mukta triveni (le confluent sacré de la libération). Le muladhara est appelé Yukta (uni)-tri-veni (le confluent sacré de l'union), puisqu'il est le lieu de rencontre des trois nadi, lesquelles sont également appelées Gange (Ida), Yamuna (Pingala), et Sarasvati (sushumna), d'après les trois rivières sacrées de l'Inde. L'ouverture à l'extrémité de sushumna dans le muladhara est appelée brahma-dvara (porte de Brahman), et elle est fermée par les anneaux de la Déesse Kundalini, qui dort lovée sur elle-même.

 

 

Chakra 1.

 

Chakra 2.

 

Chakra 3.

 

Chakra 4.

 

Chakra 5.

 

Chakra 6.

 

Chakra 7.

 

 

 

 

 

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